vendredi 13 février 2009

sarkozy contre la privatisation de la recherche !

4 professeurs de lyon1 ont lancé une pétition internationale contre la soumission de la recherche aux intérêts privés. Parmi les nombreux signataires Australiens, Japonais, Italiens etc...Figurent deux célébrités. Le philosophe américain Putnam, pointure de l'université de Chicago et un chercheur hongrois qui bien que non parenté à notre président n'en porte pas moins le même nom: Sarkozy !

Alors pour tous ceux qui regretteraient de ne pas avoir eut 18 ans lors des dernières élections présidentiels voici l'occasion où jamais de soutenir Sarkozy :
http://math.univ-lyon1.fr/appel/

Lyon 1 est-elle mobilisée ??? OUI !!!



OUI !!!

Réputé pour ne pas compter parmi l'avant garde des protestations étudiantes, l'Lyon1a trouvé sa muse...Pécresse !
A l'aide de ses réformes, la ministre de l'enseignement supérieur a réussie là où ses prédécesseurs avaient échoués: faire voter la grève universitaire à la faculté des sciences

Ils étaient un peu plus de 800 étudiants réunis ce jeudi 12 en Assemblée générale. Tout juste le temps de déchausser leurs Moon boots que les "licenciés" se retrouvaient plongés dans une forteresse, où flottaient des bannières aux couleurs d'"universités en grève" et des guirlandes de blouses.
Organisée par un comité de mobilisation naît au mois de janvier, l'AG se déroula dans une ambiance plus calme qu'à lyon3, où pourtant les enseignants tiennent la tribune.

Après 2h de résumé sur la mobilisation, d'information sur les réformes, et de débats. L'assemblée, particulièrement réceptive aux inquiétudes sur la recherche, à faire part de ses interrogations concernant certains points de la plateforme de revendication. Lors du vote final seul 8 contres subsistaient. Les étudiants prirent même la peine d'y rajouter le "maintient de l'enseignement de toutes les disciplines à l'université Claude Bernard" et " le refus du projet SYMPA".

Les revendications définis, il ne restait plus qu'à trouver les moyens de mobilisation à adopter. Un certains nombres d'idées d'actions coups de points, furent apportés par les STAPS (organiser des partis de basket en fauteuil roulants dans la ville etc...) mais le débat se focalisa sur les différences existantes entre grève / occupation et blocage ? Qu'elles buts revêtaient chacun ?
Finalement et malgré quelques réticences et abstentions la grève fut adopté à la majorité et des délégués pour la coordination nationale furent nommés.

A l'heure où licence, master, doctorants, chercheurs et professeurs sont plus que jamais unis pour sauver la recherche, une question est sur toutes les lèvres:
"Les blouses en blancs auront-elles raison du vent du nord ?"

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